La 54ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui s’est terminée le 13 octobre dernier, a dressé un tableau alarmant de la situation mondiale. Discriminations, violences contre les femmes, restrictions à la liberté d’expression, conflits armés… les violations des droits humains restent terriblement répandues. Ce constat souligne la fragilité des progrès accomplis et l’importance d’une vigilance de tous les instants.

Le Conseil, créé en 2006 pour succéder à la Commission des droits de l’homme, a la lourde tâche de veiller au respect des droits humains partout dans le monde, en s’appuyant notamment sur la Déclaration universelle des droits de l’homme. Lors de cette session, les discussions ont mis en lumière des violations flagrantes de principes fondamentaux : le droit à la vie et à la liberté (avec les détentions arbitraires et les disparitions forcées), la liberté d’expression, l’égalité entre tous les êtres humains (avec les discriminations basées sur le sexe, la race, la religion…), et l’interdiction de la torture, encore pratiquée dans de nombreuses régions.

Un des problèmes majeurs est le manque de connaissance de ces droits fondamentaux. L’ignorance, volontaire ou non, ouvre la voie aux abus. Par exemple, un manque de formation des forces de l’ordre peut entraîner des arrestations arbitraires ou des actes de torture. De même, méconnaître les droits des femmes aggrave les discriminations et les violences dont elles sont victimes. Un public mal informé est aussi plus vulnérable aux discours de haine et aux manipulations, qui peuvent déboucher sur des violations massives des droits humains. En bref, le manque de connaissance rend les individus incapables de se défendre et de faire valoir leurs droits.

Heureusement, les ONG jouent un rôle essentiel.