L’intelligence artificielle générative (IA générative) était au cœur des discussions lors d’un atelier important à EuroDIG 2025, organisé par le Conseil de l’Europe. On y a beaucoup parlé de la tension croissante entre cette technologie révolutionnaire et nos libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression. Comment concilier l’innovation et la protection de nos droits ? C’est la question que tout le monde se pose.

L’IA générative, capable de créer des textes, des images, de la musique, bref, du contenu original à partir de données existantes, offre des possibilités incroyables. Imaginez les applications ! Mais il y a un revers à la médaille. Cette technologie pose de sérieuses questions sur l’impact qu’elle aura sur nos droits. L’atelier a mis le doigt sur des risques importants comme la diffusion de fausses informations, la manipulation de l’opinion publique, la création de contenu diffamatoire et les violations du droit d’auteur.

Ces préoccupations sont directement liées à des droits humains fondamentaux, inscrits dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Par exemple, l’article 19 garantit notre liberté d’expression, c’est-à-dire notre droit de rechercher, de recevoir et de partager des informations. L’IA générative pourrait menacer ce droit en propageant la désinformation et en limitant l’accès à des informations fiables et variées. L’article 27, qui protège les créateurs, est aussi menacé par la capacité de l’IA à reproduire des œuvres sans autorisation. Et que dire de l’article 12, qui protège notre réputation, alors que l’IA peut facilement créer et diffuser du contenu diffamatoire ?

Le problème est aggravé par un manque de connaissance des droits humains, autant chez les développeurs d’IA que dans le grand public.