L’héritage de Mandela, désormais classé au patrimoine mondial de l’humanité, est bien plus qu’une simple reconnaissance historique. C’est un symbole puissant, une célébration de la lutte contre l’apartheid et un vibrant appel à défendre les droits de tous. Ces lieux, dispersés à travers l’Afrique du Sud, racontent l’histoire exceptionnelle de Mandela, de sa jeunesse à son combat pour la liberté et la réconciliation. De Robben Island, symbole de l’oppression, à Constitution Hill, symbole d’une démocratie renaissante, chaque site témoigne d’une période sombre, mais aussi de l’espoir et de la résilience du peuple sud-africain.
Ces lieux sont intimement liés aux droits humains. L’apartheid, ce système de ségrégation raciale, a bafoué les droits fondamentaux de millions de personnes. Mandela et l’ANC (African National Congress) se sont battus pour la dignité humaine, écrasée par la discrimination et l’oppression. Classer ces sites au patrimoine mondial souligne l’universalité de ce combat et la nécessité de ne jamais oublier les atrocités commises au nom de la suprématie raciale.
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, adoptée en 1948, permet de comprendre les violations commises pendant l’apartheid. De nombreux articles étaient directement concernés : l’égalité de tous (article 1), l’interdiction de la discrimination (article 2), le droit à la vie et à la liberté (article 3), l’égalité devant la loi (article 7), l’interdiction de la détention arbitraire (article 9), et la liberté de circulation (article 13). L’apartheid, en niant ces droits fondamentaux, a offensé l’humanité entière.
L’un des problèmes en Afrique du Sud était le manque de connaissance des droits humains, au niveau national et international. La propagande du régime, justifiant la ségrégation par des arguments pseudo-scientifiques et religieux, a ancré les préjugés raciaux.