Un document de recherche important révèle que le droit à un environnement sain est de plus en plus considéré comme un droit humain fondamental. L’étude examine les décisions de la Cour interaméricaine des droits de l’homme, qui établit de plus en plus de liens entre la destruction de l’environnement et la violation des droits humains. Il s’agit d’une évolution significative du droit, qui indique que la protection de la planète est désormais indissociable de la protection des personnes.

Pourquoi est-ce si important ? Un environnement pollué a un impact direct sur notre capacité à jouir de nos droits fondamentaux. Par exemple, la pollution de l’air et de l’eau nuit à notre santé (article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’homme), les catastrophes naturelles liées au changement climatique menacent notre droit à la vie (article 3), et la destruction des ressources naturelles compromet notre accès à un niveau de vie décent (article 25). Pour les populations autochtones, dont la survie physique et culturelle est souvent liée à leur environnement, la dégradation de leurs terres menace directement leurs droits culturels et leur identité (article 27). La Cour interaméricaine reconnaît que la protection de l’environnement n’est pas juste une question écologique, mais une condition essentielle pour garantir les droits humains. L’étude met en lumière cette jurisprudence importante.

D’autres articles de la Déclaration universelle des droits de l’homme entrent également en jeu. En plus des articles 3, 25 et 27 mentionnés précédemment, l’article 12 (protection contre les ingérences arbitraires dans la vie privée) peut être invoqué lorsque la dégradation de l’environnement affecte directement notre cadre de vie.