La 54ème session du Conseil des droits de l’homme, qui s’est achevée le 13 octobre dernier, nous rappelle brutalement que les droits humains sont toujours menacés partout dans le monde. Pendant un mois, les Nations Unies ont mis le doigt sur les violations, les abus et les injustices qui persistent, de la discrimination raciale aux violences faites aux femmes, en passant par la répression de la liberté d’expression et les emprisonnements arbitraires. Des rapports alarmants ont été présentés sur la situation dans plusieurs pays, soulignant l’urgence d’agir.

Ces discussions, parfois tendues, sont essentielles pour faire pression sur les gouvernements et les inciter à respecter leurs engagements internationaux. Mais au-delà des débats et des résolutions, la vraie question est : comment faire pour que les droits humains ne soient pas juste de belles paroles, mais une réalité pour tous ?

La réponse est simple, mais le chemin est long : l’éducation. Quand on ne connaît pas ses droits, on est plus vulnérable aux abus et on a moins de chances de les dénoncer. Imaginez des réfugiés qui ne savent pas qu’ils ont droit à une protection, des femmes qui ignorent qu’elles ne doivent pas subir de violences, des citoyens qui ne réalisent pas qu’ils peuvent s’exprimer librement… L’ignorance ouvre la porte à toutes les dérives.

C’est pourquoi l’éducation aux droits humains est fondamentale. Il ne s’agit pas seulement d’apprendre par cœur la Déclaration universelle des droits de l’homme, mais de comprendre profondément les valeurs qu’elle porte : le respect, la dignité, l’égalité. Il faut intégrer ces valeurs dès l’école, les transmettre aux forces de l’ordre, aux juges, aux soignants, à tous ceux qui sont en contact avec des personnes vulnérables.

Investir dans l’éducation aux droits humains, c’est investir dans la paix, la justice et un avenir meilleur pour tous.